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Actualités, articles et réflexions visant à comprendre autrement nos blocages, comportements et maladies... grâce, entre autre, au décodage biologique à la psycho-généalogie, à la physiologie et aux symboles...

  • Thibault Fortuner

Décodage de l'alcoolisme

Dernière mise à jour : 10 janv. 2020


123RF / @VladaGrechko

L'alcoolisme est l’incapacité qu'ont certaines personnes à ne pas boire. Il existe plusieurs formes d’alcoolisme : Cela peut aller de celui qui se lève le matin pour boire et qui ne peut s’endormir sans boire, à celui qui ne boit qu’en société, mais qui est tous les jours en société (l’alcoolisme mondain).

De même, il existe plusieurs types d’alcoolismes. Certain ne boiront que du vin, d’autre que Whisky, d’autres que de la bière etc. Chaque alcoolisme aura sa sous tonalité conflictuelle, mais j’aimerais vous parler de l’alcoolisme dans son point central : l’alcool.

Physiologiquement

Dans notre corps, une des actions de l’alcool est d’inhiber l’ocytocine. L’ocytocine est une hormone très importante, c’est elle qui provoque l'accouchement. C'est pour ça que nos anciens pouvaient donner de l'alcool à une femme enceinte en cas de risque d'accouchement prématuré, pour tenter de le retarder. C’est alors comme si en buvant, la personne alcoolique voulait garder l'enfant dans le ventre, dans la maison pour le protéger ou pour protéger la femme.

Nous pouvons donc chercher, dans la mémoire, des stress en lien avec la mort en couche d’une femme et/ou la naissance prématuré d’un enfant.

Par extension, il peut y avoir la sensation de ne jamais se sentir près à donner naissance à un projet ou une peur de le faire.

Or si l'ocytocine est bien l'hormone de l’accouchement, elle est aussi l'hormone du lien, de l'attachement parental : en effet, elle permet l’expression du lait maternel et améliore le comportement maternel.

Il peut donc être intéressant de chercher le lien mère-enfant ou parent-enfant douloureux qu’on voudrait couper. Nous pouvons donc chercher :

  • les parents toxiques ;

  • un drame en lien avec un parent dont le deuil n’a pas été fait ;

  • deuil non fait d’un parent.

Nous pouvons comprendre pourquoi certaines personnes se mettent à boire suite au décès d’un parent.

En diminuant le lien mère-enfant, l’alcoolisme masculin peut aussi nous révéler un désir de diminuer un lien mère-enfant pour pouvoir retrouver toute l’attention de sa femme.

Ethologie

Les campagnols

Les campagnols des montagnes et ceux des prairies sont identiques à une exception près : Celui des montagnes est polygame pendant que celui des prairies est monogame. Les chercheurs se sont rendus compte que d’un point de vue physiologique c'était le taux d'ocytocine qui était à l’origine de cette monogamie. Ainsi, l'ocytocine est vue comme l'hormone du lien, de la fidélité, de l’engagement et de l’Amour profond. L'alcool ayant une action inhibitrice sur l'ocytocine c’est alors comme si nous cherchions à couper un lien, à enlever un lien amoureux devenu trop douloureux ou toxique : « Je voudrai enlever, oublier cette relation qui me fait mal ». Il peut alors être bon de chercher :

  • le deuil non fait d’un amour ;

  • une relation toxique.

Nous pouvons donc comprendre pourquoi certaines personnes noient leur chagrin amoureux dans l’alcool ou se mettent à boire suite à une séparation.

Les drosophiles et les guêpes

L’université Emory a découvert une utilisation insolite de l’alcool par les drosophiles. Chez les Drosophila melanogaster, l’alcool protège les larves de la mouche contre les guêpes parasites qui pondent leurs œufs dedans. En effet, les larves parasitées ont tendance à prendre la nourriture alcoolisée pour se guérir. De plus les mouches qui nourrissent les larves avec de l’alcool ont plus de chance que celles-ci ne soient pas parasitées. Nous pouvons donc chercher dans la vie ou la mémoire de la personne souffrant d’alcoolisme une :

  • sensation d’être parasité ou qu’un proche l’est ;

  • sensation que quelqu’un tire profit d’elle ou d’un de ses projets, à ses dépends ;

  • sensation d’être utilisé ou évincé ou envahi ;

  • sensation que quelqu’un a pris sa place ou son projet ;

  • sensation que quelqu’un a tué son projet pour le sien ;

  • « Je veux protéger mon enfant des attaques extérieures » ;

  • « Je veux empêcher l’autre de déposer ses œufs dans mon nid »

Il est à noter que, en réponse, les guêpes parasites deviennent de plus en plus tolérantes à l’alcool pour pouvoir continuer à pondre dans ces larves. Nous pouvons donc chercher dans l’alcoolisme un désir de continuer à être avec une personne qui nous repousse.

Au travers des campagnols nous cherchons à enlever un lien, avec les drosophiles nous pouvons chercher à réussir à rester en contact. L’alcool peut donc révéler une dualité : « je veux être près de celui qui me repousse tout en rêvant me libérer de ce lien qui me fait si mal ».

Symboliquement

Les indiens appelaient l'alcool : l'eau de feu. L’alcool permet donc de réunir deux éléments inconciliables. Il peut donc révéler un désir de concilier deux choses ou deux personnes qui ne le sont pas.

Par ailleurs, l'eau représente le féminin pendant que le feu représente le masculin. L’alcool peut donc être l’expression d’une aspiration à unir en nous le féminin et le masculin, mais aussi à faire couple.

En médecine traditionnelle chinoise, Le feu est lié à l'amour et l'eau à la peur. L'alcoolisme peut alors révéler une peur d'aimer ou une peur d être aimé. L’alcool inhibant l’ocytocine qui est l’hormone de l’amour, une phrase possible de l’alcool peut être :

  • « De peur de souffrir, je me ferme à l’amour »

Cela peut aussi exprimer :

  • un désir de faire couple sans parvenir à se délier d’une ancienne relation ;

  • un désir de faire couple tout en ayant peur d’être enchaîné ou limité. C’est alors comme si une partie de nous rêvait de faire couple, pendant qu'une autre avait peur de perdre sa liberté.

L’alcoolisme peut donc être révélateur d’un désir-refus de vivre l’amour, ce qui peut entraîner une difficulté à s’engager ou ne rencontrer que des gens ne parvenant pas à le faire.

Le feu étant aussi un symbole de violence, il peut y avoir associée une peur de la violence, une peur de faire mal à l'autre ou une peur que l'autre ne nous fasse mal.

Il peut alors être intéressant de chercher des mémoires de violences conjugales ou une culpabilité d’avoir fait du mal à une personne qu'on aimait.

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